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date:2015-9-19
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ressortissant allemand Cohn Bendit" va provoquer dès le 3 mai les premiers troubles à la Sorbonne. C'est maintenant la police municipale et bientôt les CRS qui vont décrire une situation qui échappe de plus en plus au gouvernement. Ainsi, un rapport du directeur de la police municipale, M. Friederich, au préfet de police, Maurice Grimaud, daté du 4 mai, précise: "De 12 heures à 12 h 40, deux orateurs, dont Cohn Bendit, haranguent environ 200 étudiants [.]. Vers 15 heures, lorsque la police municipale bloque les entrées et les sorties de la Sorbonne, chaussures louboutin sont visibles dans la cour environ 150 jeunes gens dont une vingtaine sont casqués et munis de barres en bois provenant de tables et de chaises qu'ils ont brisées auparavant." A 15 h 35, le commissaire du Ve arrondissement reçoit une missive explosive de quatre lignes qui va entraîner les premiers affrontements du Quartier latin: "Le recteur de l'académie de Paris, président du conseil de l'université, soussigné, requiert les forces de police de rétablir l'ordre à l'intérieur de la Sorbonne en expulsant les perturbateurs." A 16 h 40, le commandant Petit et ses hommes s'engouffrent rue de la Sorbonne "et embarquent dans les cars les jeunes gens appréhendés. Un premier convoi (trois cars) d'étudiants arrêtés quitte la Sorbonne sans difficulté (17 h 10). Les incidents sérieux commencent à 17 h 15 place de la Sorbonne, lors du départ du second convoi. Ils ont nécessité l'usage de grenades lacrymogènes pour dégager les deux cars de ?détenus? et permettre le transbordement de certains d'entre eux, un pneu ayant été crevé par les manifestants". Pour la première fois, des jeunes occupent le pavé parisien et retrouvent les réflexes des communards. Une explosion de violence qui stupéfie les policiers. Un commissaire raconte: "A 17 h 16, des manifestants arrivent de la rue